Donnerstag, 26. Februar 2009
Ferien!!!!!!
Das Semester ist aus, und ich habe alle meine Scheine bekommen (mehr als 30 ECTS Punkte), alle meine Prüfungen gut bestanden :)Juhuuuuu. Es fehl nur noch eine Hausarbeit über "die Vermittlung der deutschen Sprache in Frankreich", die ich dringend schreiben muss. *Schnirf*, habe mich leider gestern erkältet (scheisswetter!).....
Meine Pläne für die Ferien :
-Ich fahre heute nach Düsseldorf, mit der Mitfahrgelegenheit gegen 13 uhr, um MK. (meine Romanze ^.^) zu besuchen. Ich will dort 3 oder 4 Wochen bleiben, bisschen entspannen und auch anfangen, mit MK Gitarre zu lernen :)
Ich sollte auch dort an einem Schooting teilnehmen, leider haben sie mich vor 2 Tage abgesagt. Nicht so schlimm, die Fotos, die sie machen, sind sowieso komisch und zu viel mit Computerkram (Gimp warscheinlich) bearbeitet.
- Ich will auch nach Münster ein paar Tage. Vor ein paar Jahren, hatte ich ne deutsche Familie am Strand in der Bretagne kennen gelernt. Eine Familie von Künstler :) Ich habe sie seit langem nicht mehr gesehen :)
-Und dann wieder nach frankreich mit meinen Kühen im Dorf :D. Bestimmt noch bei A. in Brest pennen :) und ein paar andere Franzosen anquatschen.
-Im April fangt das neue Semester in Kiel an ;)
So, ich verlasse warscheinlich das Blog bis April, liebe Grüsse♥♥♥ *SMAAAAAAAACK*♥♥♥ an alle! Au revoir !
10. Klausur - Mündliche Prüfung - Der erste Weltkrieg - Herr haniscH
Nur an eine Frage : Und wer ist Schuld für Frankreich?
A. (mit einer schwaren Stimme) : ähm...... Warscheinlich....... Deutschland?
Der Professor : RICHTIIIG!
Vielleicht werde ich nur die Themen der Vorlesung grob vorstellen:
I - Die langen Urchsachen des 1. Weltkrieges : die industrielle Revolution 1848, der Imperialismus, der Kolonialismus, der Nationalismus, die ungeschickte Politik, die generelle Rüstung, die gravierenden Spannungen
II - Die unmittelbaren Ursachen des 1.Weltkrieges : Extrem Nationalismus, Fortsetzung des Balkankrieges, das Attentat von F. Ferdinand in Sarajevo - Die Ultimaten (Serbien, Frankreich, Russland)
III Kriegserklärung :
Für England : Schutz des Nordsees übernehmen, will die Seeherrschaft, Ökonomische Rivalität, ungeschickte Politik
Für Österreich/Ungarn : Wirtschaftskrise, Nationalismus, Schwacher Staat
Frankreich : Niederlage 1871 gegen Deutschland, Gebietsabtretungen (Elsass Lothringen)
Deutschland : wurde isoliert (ungeschickte Büdnis Politik)
IV Kriegsschuld : Mitschuldkette, Alle sind Schuld!
Kriegpläne :
Für Deutschland : Hegemonie, Gleichberechtigung unter deutschem Einfluss, expansive Ziele
V Kriegsverlauf : religiöse Dimension, Hungersnot, Todeszahl wie nie Zuvor, Ruin
VI Warum dauerte der 1.Weltkrieg vier Jahre? : die Religion, Hoffnungslosigkeit, sie konnten nicht vor der Niederlage des Gegners ablassen, viel war versprochen, alle Friedensinitiative sind gescheitert.
VII Bedeutung der 1. Weltkrieg :
Für Russland : Grosse Kriegsziele, militärische Katastrophe, revolutionäre Unruhe, Brest Litowsk Friedensvertrag, Gebietsabtretungen, Emanzipation der Minderheiten, Bevôlkerungsverschiebungen , Minderheiten Problemen, Hungersnot
VIII Nation
Nation = Nation ist was Nation sein will (Willenentschluss einer nation zu gehören)
Kulturnation = Gemeinsame Kultur, Sprache, Geschäfte, Geschichte
National Gefühl = Gefühl zu einer Nation zu gehören
Nationalismus = Staatliche Ordnung, politische Ordnung
Staat = Gewalt mit einer Regierung, geschlossene Staatsgebiet, Staatsangehörigkeit
das Osmanische Reich und Russland = Kulturnation + Übernationaler Staat
XI Bilan : Abrupte militärische Niederlage(Waffenstillstand), Siegfrieden erzwungen, England herrscht über die Marine vor, politische Fehleinschätzungen, keine Realisierung auf lange Sicht, Friedensbemühungen.
Ich habe 2 bekommen also Danke schöne meine Fraktion, dass du bei mir waaarst! Da ich ein bisschen "à côté de la plaque" war :D
Ab April, werden wir die DDR studieren mit dem gleichen Professor, freu mich, er ist so toll.....:)
Mittwoch, 25. Februar 2009
A. Kunst
Glückskekse
Vielleicht geht es um die mitfahrgelegenheit für Düsseldorf am Freitag.... Statt 90 Euros mit dem Zug zu bezahlen, bezahle ich nur 20 Euros mit Mitfahrgelegenheit :) (mein letzes Geld des Monats :)
HIER Glückskekse backen
HIER Mitfahgelegenheit Seite
Alien (Thierry Mugler)
Mein Parfum überhaupt. Ich schminke mir nie, trage fast keine Schmuck, Nur dieses Pafum soo verführisch tief und Intensiv trage ich jeden Tag, als ob es ein schönes Kleid wäre :) ... Il me colle à la peau!
Dienstag, 24. Februar 2009
Hausarbeit - Civilisation française - La condition des femmes au Moyen-Âge - Mme Serrano
La condition des femmes au Moyen Âge
1- « Femme »
2- « Moyen Âge »
III- MODES ET VIE INTELLECTUELLE
1- La femme idéale
2- La mode vestimentaire
3- Les prénoms à la mode
4- Les titres donnés à la femme
5- La femme dans la vie intellectuelle
1- L'artisanat et le commerce
2- L'éducation
3- La médecine
4- La prostitution
1- Le mariage
2- La maternité
3- Le divorce
4- Les veuves
5- Les femmes seules
6- Poverbes sur le mariage
VI LA FIN' AMOR OU L'AMOUR COURTOIS
1- les critères de l'Amour courtois
2- Les trois premières règles de l'Amour courtois
3- L'Amour courtois dans la littérature
1- Les débuts de la religion catholique dans le royaume des Francs
2- Les couvents
3- La diabolisation de la femme
VIII- LES FEMMES CELEBRES AU MOYEN ÂGE
1- Hildegarde de Bingen
2- Aliénor d'Aquitaine
3- Marie de France
4- Christine de Pisan
5- Jeanne d'Arc
Danke Mama für die Korrektur ;)
Ergebnis : 1.7 (nicht so schlecht.... Leider hat mir das Copyshop verarscht, alle Texte waren verschoben... und die Profesorin hat drauf mit einem violetten Kuli geschrieben.... grrrrr Ich hasse das...)
I Définitions des termes du sujet
Définition du terme « femme » :
« Etre humain adulte de sexe féminin lorsque son âge permet d'envisager sa sexualité (par opposition à l'enfant) et, le plus souvent, après la nubilité et à l'âge adulte, sociologiquement lié à l'âge où le mariage est possible (par opposition à fille) ».
-Petit Robert 2009-
Le Moyen Âge est une longue période de l'histoire qui s'étend environ sur 1.000 ans, du VIe au XVIe siècle.
II Introduction
En l'abscence de leur mari, les femmes mariées ont un grand rôle à tenir : elles sont maîtresses de maison, propriétaires terriennes, châtelaines et même propriétaires d'églises. Il y a aussi des écoles de jeunes filles où l'on apprend à lire et à écrire. Les femmes peuvent participer aux assemblées laïques et ecclésiastiques, ainsi qu'exercer leur pouvoir dans le commandement militaire ou le droit.
Du milieu du Xe siècle à la moitié du XIIe siècle, une femme mariée peut signer et agir en son propre nom. Du XIIIe au XIVe siècle, la société, et notamment l'Eglise, va considérablement limiter le pouvoir des femmes.
III Modes et vie intellectuelle
La femme idéale, au Môyen Âge, doit être élancée, mince, avoir de longues jambes, ainsi qu'une poitrine haute et petite (les femmes ayant une trop forte poitrine doivent la bander).
Au Moyen Âge, on ne voit pas les chevilles de la femme : la jupe touche le sol à l'avant. Jusqu'au XVe siècle, les vêtements féminins sont très serrés aux manches et à la taille. Par-dessus leur robe, les femmes portent une cotehardie (robe du dessus), puis une sorte de chasuble (robe sans manche). Leurs cheveux sont retenus dans une guimpe, tissu drapé sur la tête et autour du cou. Par temps froid et pour les grandes occasions, elles utilisent une cape épaisse et ample.
Au XVe siècle, les vêtements des femmes comme ceux des hommes sont taillés et rembourrés de manière plus élaborée. Au fil du temps, on découvre de nouveaux tissus et matériaux.
Toutes sortes de coiffes extraordinaires sont à la mode au Moyen Âge. Au XVe siècle, les femmes portent d'étranges chapeaux, appelés hennins, qui ressemblent aux clochers des églises et mesurent parfois jusqu'à un mètre de haut.
Agathe, Aliénor, Alix, Anatasie, Ariane, Aude, Aure, Aurore, Blanche Brunehaut, Camille, Catherine, Clémence, Clothilde, Colombe, Constance, Cunégonde, Cyrielle, Eléonore, Emma, Ermeline, Eulalie, Flore, Genièvre, Iseult, Jeanne, Jehanne, Justine, Mahaut, Malvina, Margaux, Margot, Marguerite, Mathilde, Mélisende, Tiphaine....
Les noms de famille sont, pour la plupart, liés au rang social, à l'activité que l'on exerce ou à un trait de caractère.
La Reine : épouse du Roi
La Dame : femme noble et mariée
La damoiselle : jeune fille noble, non mariée
La pucelle : jeune fille non mariée
La religieuse : femme rentrée dans l'Ordination
La bourgeoise : contribue à l'expansion du commerce
La paysanne : exerce son activité dans l'agriculture
La femme : femelle pour un animal ou une femme, épouse
Des femmes de lettres de milieu aisé prennent part à la vie intellectuelle de la société et se démarquent, comme par exemple la poètesse française Marie de France (1130/1140 – 1200). Elle est le premier écrivain femme en langue vulgaire et la première femme poète de France.
Voici les trois premières strophes de l'un de ses poèmes :
Lai del Chevrefoil
Asez me plest e bien le voil,
Del lai qu’hum nume Chievrefoil,
Que la verité vus en cunt
Pur quei fu fez e dunt.
Li reis Marks esteit curuciez,
Vers Tristram sun nevuz iriez ;
De sa tere le cungea
Pur la reïne qu'il ama.
En sa cuntree en est alez ;
En Suhtwales u il fu nez,
Un an demurat tut entier,
Ne pot ariere repeirier;
Tristram est dolent e pensis:
Pur ceo se met de sun païs.
En Cornvaille vait tut dreit,
La u la reïne maneit.
En la forest tut sul se mist,
Ne voleit pas que hum le veïst ;
Le Lai du chèvrefeuille
« Il me plaît assez, et je veux bien,
À propos du lai qu’on nomme Chèvrefeuille,
Vous en dire la vérité,
Pour quoi il fut fait, comment, et en quelles circonstances.
Plusieurs m’en ont conté et dit.
[...]
Le roi Marc était courroucé,
Et en colère contre son neveu Tristan.
Il le chassa de sa terre.
À cause de la reine qu’il aimait.
Il alla en son pays,
En Southwales où il était né.
Il y resta un an tout entier,
Sans pouvoir revenir en arrière.
[...]
Tristan est dolent et mélancolique,
Pour cette raison il quitte son pays.
Il va tout droit en Cornouaille,
Là où se trouvait la reine.
Il se mit tout seul dans la forêt :
Il ne voulait pas que personne le voie.
[...]»
D'après une traduction d’Anne Berthelot in « Littérature du Moyen Age » Éditions Nathan, 1988,
p. 94
A Toulouse, les femmes sont admises à concourir dans une institution littéraire pour favoriser la « science du gai savoir », fondée en 1323, connue sous le nom de « Jeux floraux ». En signe d'honneur, le vainqueur reçoit une violette d'or fin et la qualification de « maître » ou « maîtresse ». Depuis 1513, l'Académie des Jeux floraux de Toulouse célèbre chaque année Clémence Isaure, sa prétendue fondatrice (son existence est mise en doute par plusieurs historiens).
« J'ai lu sur elle tant de bien que c'est la seule femme dont je regrette qu'elle ait disparu avant d'être née... L'expérience m'a enseigné qu'une femme de lettres très belle, intelligente et ne disant jamais de mal de ses consoeurs ne peut être qu'une personne imaginaire... ».
Paul Valéry (1871-1945), à propos de Clémence Isaure.
IV La femme dans la société
Les femmes au Moyen Âge participent activement à la vie économique de la société. En ville, elles sont principalement commerçantes, notamment dans le domaine du textile et de l'alimentation. En campagne, elles aident leur époux, notamment pour la moisson et la fenaison (coupe et récolte des fourrages).
Elles sont aussi lingères, bonnetières, couturières, tavernières, blanchisseuses ou boulangères. En Angleterre par exemple, les femmes ont le monopole de la bière et de l'industrie laitière. On retrouve aussi des femmes dans des métiers d'hommes tels que la métallurgie et le bâtiment, car la main-d'oeuvre féminine est beaucoup moins chère.
Les salaires des femmes sont très inférieurs à ceux des hommes et aucune organisation ne les défend.
A la fin du XIIIe siècle, on compte une vingtaine de maîtresses d'école à la tête d'institutions de jeunes filles, à Paris.
Les femmes occupent une place importante dans la médecine, notamment en gynécologie, car les hommes n'y ont pas accès.
La plupart sont guérisseuses et sages-femmes.
« Le plus vieux métier du monde».
Au Moyen Âge, l'Eglise contrôle la prostitution qui est tout à fait légale. Mais elle est interdite aux femmes mariées, aux enfants et aux religieuses. Ces femmes sont généralement des servantes, des filles rejetées par leur famille après un viol ou une grossesse clandestine.
Le viol est un crime qui est puni de différentes manières selon qu'il s'agit d'une femme de petite condition, d'une femme mariée, d'une noble ou d'une religieuse. Le châtiment n'est pas le même selon les cas; il dépend du statut social de la femme : plus son statut est élevé, plus la punition est sévère.
Vers les XIe et XIIe siècles, l'Eglise considère la prostituée comme une « brebis égarée », elle l'autorise à créer une corporation avec tous les privilèges qui s'y rattachent. Le pape Innocent III promet même la rémission des péchés aux hommes qui épouseraient une de ces filles.
Vers la fin du Moyen Âge, une hostilité croissante envers la femme conduit à son exclusion de la vie professionnelle. Selon l'idéologie bourgeoise et l'Eglise, la femme vertueuse doit désormais se consacrer à ses enfants et à son mari.
V Le mariage et la maternité
Le mariage est généralement un moyen de renforcer les alliances pour la noblesse et une manière d'asseoir le capital pour la bourgoisie. Parmi le peuple, le mariage d'amour est plus fréquent. Certaines femmes sont déjà promises avant leur naissance à un homme. Les parents unissent généralement leurs enfants dès l'âge de 12 ans pour les filles, et dès l'âge de 14 ans pour les garçons.
C'est le concile de Latran, en 1215, qui permet à l'Eglise de réglementer le mariage : le mariage est un acte unique, basé sur une relation monogame, avec « consentement » mutuel des deux époux et sans possibilité de divorce (ou alors, sous certaines conditions – voir point 3). L'adultère est sévèrement puni.
A cause du manque d'hygiène et du peu de moyens dont disposent les sages-femmes au Moyen Âge, les accouchements sont très risqués. Le taux de mortalité des femmes, à cette époque, est très élevé, il est en partie dû aux dangers encourus lors de la grossesse et de l'accouchement. On ne pratique la césarienne que lorsque la femme a succombé.
Les infanticides, lors de grossesses non désirées, sont aussi très nombreux.
Il faut aussi ajouter que la naissance d'un garçon est plus souhaitée que la naissance d'une fille, car c'est la garçon qui hérite des terres, du nom et qui assure la descendance.
Le divorce n'est proclamé qu'en cas de :
Stérilité ou impuissance
Consanguinité étendue au 7e degré de parenté
Ordination ultérieure de l'un des conjoints (c'est-à-dire si l'un des conjoints décide de rentrer dans l'orde religieux). Une jeune fille peut donc échapper à un mariage forcé en se réfugiant au couvent.
Les droits des veuves sont respectés jusqu'à la majorité de leur fils. Bien souvent spoliées de leurs droits ensuite, elles se réfugient au couvent, qui les protège.
Les femmes seules se retrouvent très vite, comme les veuves, à la limite de la pauvreté. Elles doivent mendier, voler ou encore se prostituer pour survivre. Là encore, leur seule échappatoire reste le couvent qui leur offre un refuge, leur apprend à lire, à écrire, à chanter, à copier des manuscrits, à filer, tisser et broder. Mais il faut aussi mentionner que l'entrée au couvent est généralement très sélective.
« Fille mariée, fille sauvée ».
Proverbe gascon.
« Pomme un peu mûre doit être cueillie ; fille grandette doit être mariée ».
Conseil du Béarn (pour éviter aux filles de rester célibataires, et d'avoir, en conséquence, une réputation scandaleuse.)
« Qui cherche une rose trouve une bouse ».
Proverbe savoyard. La beauté ne sert à rien, au contraire, elle recèle bien des pièges, bien des tentations.
« Belle rose devient gratte-cul ».
Proverbe savoyard.
« Les paysans de France de l'an 1000 à l'an 2000 » - Arthur Comte – ed. Plon
VI La Fin'Amor ou l'Amour Courtois
La Dame commande au chevalier de se coucher près d'elle, dans leur commune nudité, et pourtant de dominer son désir (2). L'amour se renforce dans cette discipline et dans les joies imparfaites des attouchements mesurés. Ces plaisirs deviennent alors des sentiments. L'étincelle amoureuse ne réunit pas des corps, mais des coeurs (3) ».
Georges Duby – Le temps des cathédrales – L'art et la société 980-1420 – Gallimard – p.304
(1)Dame : du latin « Dominae » qui signifie « dominer »
(2)Epreuve que l'on nomme la cérémonie de « l'assag » (assag = essai)
(3)Principe de toutes les vertues
L'amour conjugual étant considéré comme sans importance car n'étant pas un mariage d'amour, la femme ne pouvait que se réfugier dans la religion. Mais à partir du XIIe siècle se créé à la cour un nouveau modèle de relation homme/femme : l'Amour courtois, ou Fin' Amour, qui est une conception idéalisée de l'amour.
L'Amour est obligatoirement adultère
L'Amour exige le secret
La Dame est lointaine, idéalisée, inaccessible et nimbée de mysticisme. Pour conquérir le coeur de sa belle, le chevalier sera confronté à toutes sortes d'épreuves et d'obstacles.
La Dame est de condition supérieure (femme d'un seigneur généralement) et son amant, un chevalier qui lui est voué corps et âme.
La chasteté est à la fois l'épreuve et la récompense suprêmes (cf « cérémonie de l'assag » plus haut)
Le mariage ne doit pas empêcher d'aimer
Qui n'est pas jaloux ne peut aimer
On ne peut accorder son coeur à deux femmes à la fois (...)
On ne sait si ce modèle de relation idéale a réellement existé, mais il était très présent dans la littérature du Moyen Âge. On en a retrouvé des traces manuscrites sous forme de poèmes ou de chansons.
Par exemple, le poète lyrique allemand Walter Von der Vogelweide (~1170 - ~1230), a laissé à la postérité des poèmes et des minnesang (chansons courtoises) remarquables.
Voici un extrait d'un de ses poèmes sur l'Amour courtois :
ich bin ein bote und sol iu sagen,
Ir sült wenden einem ritter swære,
der si lange hât getragen.
Daz sol ich iu künden sô:
ob ir in welt fröiden rîchen,
sicherlîchen
des wirt manic herze frô ».
Ma Dame, je vous en prie, écoutez ma mission :
je suis un messager et me doit de vous faire savoir,
vous devriez prendre le fardeau de soucis d'un chevalier,
qu'il porte depuis tant de temps.
Et je justifie ainsi ma manière d'agir:
si vous le rendez heureux,
si vous lui enlevez tous ses soucis,
beaucoup d'autres en seraient heureux.
On remarque ici très bien les rapports entre la Dame qui domine (Die Minne Herrin) et le chevalier (der Ritter) qui se meurt d'amour pour elle.
Dans la littérature courtoise du Moyen Âge, on se doit aussi de citer Chrétien de Troye (1140-1190), connu pour ses légendes sur le Roi Arthur, ses chevaliers de la Table Ronde, et la quête du Graal.
« Ils ne jouaient pas tous à des jeux folâtres, mais aux échecs et au Trictrac (1)»
Chrétien de Troyes – Le Chevalier à la charrette - ~1180
Le jeu d'échec renvoie ici à la victoire amoureuse et spirituelle.
(1)Le trictrac : Le trictrac ou plus rarement tric trac ou tric-trac est un jeu de société de hasard raisonné et de stratégie pour deux joueurs, qui se joue avec des dés sur un tablier semblable à celui du Backgammon. Le trictrac appartient à la famille des jeux de table, tout comme les échecs.
VII Les femmes et la religion
En 481 Clovis, roi des Francs de la dynastie des Mérovingiens (1) épouse Clothilde, princesse Burgonde. Elle persuade son mari de se convertir au catholicisme et de renoncer alors au « culte des Idôles (2)» .
(1) Le Royaume des Francs sous Clovis :
(2)Culte des Idôles : « culte voué à une (plusieurs) image(s) figurant un être surnaturel, dont la représentation matérielle est vénérée comme la demeure de celui-ci. » Encarta
Il est très répandu dans les grandes civilisations anciennes. Dans le christianisme, la rupture avec les vestiges de l'idolâtrie est prononcée par le second concile de Nicée, en 787, qui impose une utilisation modérée des images saintes.
« Fuyez le culte des idôles! »
(Le pape Benoit XVI reprend une phrase de Saint-Paul – 2008 )
Comme dit précedemment, les couvents protègent les jeunes filles dans la détresse, leur apprennent à lire, à écrire, à effectuer toutes sortes de travaux manuels.
Les couvent servent aussi à isoler les femmes considérées comme indésirables ou improductives. Mais les conditions d'admission dans un couvent restent avant tout la « sainteté » ou la « richesse ».
Les femmes au Moyen Âge participent activement à la vie religieuse. On trouve des abbesses, des religieuses, et même des propriétaires d'églises.
Genèse, III, 16
Vers la fin du Moyen Âge, les droits des femmes sont restreints. Le conseil d'Orléans retire, vers la fin du VIe siècle, toute fonction ecclesiastique aux femmes et le Synode d'Auxerre déclare que les femmes sont de nature impure.
Selon l'Eglise, elle est un être faible, menteur et inférieur, elle est celle par qui le mal est arrivé dans le monde, en se laissant tenter par le Diable au paradis terrestre (1).
Le phénomène des règles, de l'enfantement et de la sexualité féminine, encore très mal connu, fait des femmes des créatures malfaisantes et mystérieuses.
C'est de la religion que naissent les persécutions contre les femmes, considérées comme hérétiques ou sorcières. Beaucoup connaissent le bûcher ou autres condamnations à mort, leur seul péché étant d'être femmes.
« Sans les femmes, le monde serait moins dangereux. Que faut-il alors penser, quand maintenant tant de femmes sont des sorcières? »
« Malleus maleficarum » (Marteau des Sorcières) – Jacob Sprenger&Heinrich Kramer – 1487
On estime le nombre de victimes de l'Inquisition (2) entre 50.000 et 100.000. 80% sont des femmes.
(1) Eve et Adam, le Péché Originel : Eve est rendue responsable du péché originel au paradis terrestre en se laissant tenter par le serpent, en goûtant au fruit défendu .
(2)L'Inquisition : tribunal ecclésiastique qui lutte contre toute forme d'hérésie, c'est-à-dire contre tous ceux qui ne répondraient pas aux normes de l'Eglise catholique.
« Que ce soit à travers le " jeu " de la courtoisie ou le mariage, la femme du Moyen Âge demeure un objet. Instigatrice supposée du péché originel, on soupçonne la femme de porter l'hérésie, le maléfice, le poison. Le sexe féminin est considéré comme impétueux, incapable d'assouvissement et dévorant. Les chevaliers n'ont qu'un seul remède pour vaincre ces créatures corrompues et corruptrices (Ève) : le mariage. En effet, ce dernier désarme totalement la femme en la rendant mère. Pour elle, une grossesse n'attend pas l'autre, et ce, avec une chance sur deux d'en mourir. Ceci favorise... la polygamie ».
Chaucer
« Si les femmes n'étaient pas bonnes et leurs conseils inutiles, Dieu ne les auraient jamais consacrées comme l'aide de l'homme, mais plutôt comme la cause du mal ».
Charte D'AArdenburg
« La femme a été créée pour aider l'homme dans l'acte de procréation, car dans toutes les autres tâches, l'homme trouvera un bien meilleur soutien ailleurs »,
Thomas D'Aquin (1225 – 1274)
VIII Les femmes célèbres au Moyen-Âge
Religieuse bénédictine, mystique allemande, auteur et compositeur. Issue d'une famille noble très croyante, elle entre dès son plus jeune âge au couvent. Elle est élue abbesse de Disibodenberg, à l'âge de 38 ans. Elle commence à 43 ans à consigner ses visions, qu'elle a depuis l'enfance, dans le « Scivias » (du latin sci vias Dei « sache les voies de Dieu »).
En voici un extrait :
« Voici qu'en la quarante-troisième année de ma course temporelle, comme toute saisie de crainte, esclave de ma volonté hésitante, je tenais (mes regards) attachés à une céleste vision, je vis une grande splendeur ; et, dans cette splendeur, une voix qui venait du ciel me dit : O homme (femme) fragile, cendre de cendre, corruption (issue) de la corruption, dis et écris ce que tu vois et entends ».
« Sainte Hildegarde Scivias ou les trois livres des visions et révélations » – Livre Premier – Préface.
Duchesse d'Aquitaine, elle occupe une place importante dans les relations entre les royaumes de France et d’ Angleterre au XIIe siècle: elle épouse successivement le roi de France Louis XII, puis le futur roi d’Angleterre, Henri II.
On l'appelle aussi la « reine des troubadours », car elle favorise l'expression poétique des troubadours en langue d'oc.
Voir chapitre III Modes et vie intellectuelle, point 5- les femmes dans la vie littéraire.
Ecrivaine italienne qui prend la défense des personnes de sexe féminin dans sa "Cité des Femmes", son "Trésor des Dames" et son "Épître au dieu Amour". Elle réclame notamment l'instruction pour les femmes:
« Si la coutume était de mettre les petites filles à l'école et leur faire apprendre des sciences comme l'on fait aux garçons, elles apprendraient aussi bien et par aventure plus ».
Christine de Pisan
À 13 ans, Jeanne affirme avoir entendu les voix célestes des saintes Catherine
Jeanne D'Arc est une bonne chrétienne, mais le tribunal la condamne pour hérésie : il lui est reproché de porter des habits d'homme, Le tribunal estime également que ses « voix », sont inspirées par le démon. Jeanne est déclarée coupable et le 30 mai 1431, elle est brûlée vive, place du Vieux-Marché à Rouen.
Sources
Le temps des cathédrales – L'art et la société 980-1420 – George Duby – 1976
Littérature du Moyen Âge – Anne Berthelod - 1988
Dictionnaire des citations françaises – Jean-Yves Dournon – 1997
Petit Robert – 2009
Exposition :
Exposition sur le Roi Arthur – Rennes - 2009
Cours de collège sur l'histoire médiévale
Littérature médiévale allemande - Mr Hasley - Licence allemand deuxième année - 2007/2008
Linguistique allemande (Mediavistik) – Mlle Mengard – Licence allemand deuxième année - 2007/2008
Civilisation française – Mlle Serrano – Licence allemand troisème année – 2008/2009
Cours :
Internet :
La condition des femmes au Moyen Âge : http://ivn.chez.com/femme/femme.htm
La femme au Moyen Âge :
http://medieval.mrugala.net/Femme/Femme%20au%20MA.htm
Wikipédia :
Encarta :
Google image
Filmographie :
Les visiteurs – Jean-Marie Poiré - 1993
Jeanne D'Arc – Luc Besson – 1999
Montag, 23. Februar 2009
9. klausur - Erotik und person in Film und Literatur der frühen Moderne - Die freudlose Gasse - Herr Decker
- Regisseur : George Wilhelm Pabst
- 1925 entstanden
- Stil/Strömung : Neue Sachlichkeit, Realismus
- G. W. Pabst stellt in diesen Film die Auflösung des Bürgertums und die brutale Prostitution in Wien nach dem ersten Weltkrieg unter der Weimarer Republik dar.
In der Melchiorgasse in Wien 1921 gibt es neben verarmter Bürgern und Lumpenproletariat nur 2 wohlhabende menschen : Der Fleicher Geiringer und die Schneiderin Greifer, die Fleisch und Kleidungen gegen Prostitution verhandeln.
1- Maria
-Wascharbeiterin
- Sie will ihre Liebe für 300$ verkaufen.
- Sie prostituirt sich, dann ermordet sie eine Frau durch Eifersucht, und wird am Ende verhaftet
- Sie verkörpert die Erotik
- Sie möchte eine Art emphatisches leben finden, aber es scheitert.
-Sie ist mit Egon sexualbereit, sie will alles für ihn tun. Aber für Egon ist sie nur ein Kind, er braucht Geld zum spekulieren, hat nur eine funktionelle Interesse an Maria.
-Liebe kann man nicht verkaufen
- Selbstverlust, sie kann nicht mehr zurückkehren.
-Sie ist passiv, kalt, wie eine leblose Puppe (Metaphor um die Weimare Republik zu illustrieren), oberflächlich, wie ein objekt.
-Aufspaltung der Frau, sie reduziert sich als Köperteil, sie verliert ihre Persönnlichkeit
- Prostitution = Tod
-Zerstört die bürgerliche Ordnung
2- Grete
- Kleine Angestellte, Haushalterin, Ernäherin, Mutter Ersatz. Der Vater versagt, sie muss Geld verdienen.
-Erpressung zur Prostitution/ In gefahr der Prostitution
-Sie käuft ein Pelzmantel, dafür muss sie sich prostituiren. Sie vermietet ein Zimmer mit einem Amerikaner der roten Kreuz : Davy. Aber es passiert nichts, sie sind verliebt.
- Davy ist der Held Grete, er ist unaufdringlich, hat Respekt (der perfekte Mann), er liebt sie.
-Sie ist scheu, schüchtern, sie verbreitet keine Erotik und vermeidet das Körperkontakt.
- Wahre Liebe = Paarbildung, Emotionale Affinität, spätere Sexualität, Verzichtbereitschaft beweisen, Virginität und sexuälle Unvehrtheit der Frau.
- Sie ist "das weibe ideal" (Massiv idealisiert)
- Hoffnung einer Rekonstruirung der bürgerlichen Ordnung
-Grete verkörpert die bürgerliche Ordung, Maria bricht mit dieser Welt aus und scheitert. (selbstverlust)
-Die Krise profitiert das Nichtbürgerliche Leben.
- Zeit und Raum sind verzerrt, um den Zuchauer zu verwirren, um die gestörte Ordung darzustellen. (Massen prostitution - Wirtschaftskrise)
- Die struktur der Familie ist eigentlich ein Schutzraum der Frau, hier ist sie total zerstört. Hoffnung einer Rekonstruirung des Bürgertums, angst davor das die krise immer schlimmer wird.
Ergebnis : 2 :) war schwer, aber diese Vorlesung war echt toll, sehr ungewohnlich
Erwischt!
"Eichhörnchen" ist ein der schlimmste deutsche Wort für uns Franzosen zu pronouncieren^^ ("aillscheurscheune" würden wir sagen :D)
Sonntag, 22. Februar 2009
Pizzaaaaaaaa
Diesmal ohne Kochbuch, haben wir mit A. eine Pizza gemacht:)
Samstag, 21. Februar 2009
Paris Paris - Monsieur Pigoil auf dem Weg zum Glück
Nach dem Erfolg des Filmes : "Die Kinder von Monsieur Mathieu" ("Les Choristes"), hier ein neuer Film, mit den 2 Schauspielern : Gérard Jugnot, und der wunderbare Kad Merad. Das ist eine
Hat uns echt gefallen ;) (Heimweeeeeeeehhhhh)
Die Brücke - 3 Euros Eintritt
Referat - Deutschkurs MII - Die Bretagne - Michael Schinke
★II Die Sehenswürdigkeiten in Der Bretagne★
1- Carnac 2- La côte de granit rose 3- l'Ile d'Ouessant 4- La presqu'île de Crozon
★III Die Bretonische Tradition - Kultur★
1- Das Essen 2- Das Trinken 3- Die traditionellen Kleidungen 4- Die Tänze 5- Die Musik
★IV Die Sagen★
★
I Einleitung : Die Bretagne
Das ist unsere Flagge, der "Gwenn ha du", das bedeutet "schwarz-weiss" :

Wir haben eine eigene Sprache, eine Keltische Sprache : Das Bretonisch. Leider wird sie immer seltener gesprochen. ich kenne nur 3-4 Wörter aber meine Urgrossmutter zB kannt es fliessend.
Ob ich mich Bretonisch fühle? Naja... ich wohne seit ungefähr 20 Jahren dort, aber habe eigentlich keine richtige Wurzeln : ich bin in Lille geboren (Nordfranreich), mein Vater ist Marokaner und ich habe ihn nicht kennen gelernt, meine Mutter hat französichen und Yougoslavischen Wurzeln. Trotzdem find ich die Bretagne wunderschön, mit dem Meer, die wilde Landschaft, die Ruhe und die Entfernung.
Freitag, 20. Februar 2009
Y'a pas d'lézards
Aber naja, ich fand die trotzdem voll süss :)
Donnerstag, 19. Februar 2009
Schmotziger Dunschtig
Mehr erfahren : HIER
NARRI NARRO HO NARROOOOOOOOOOO!
Salat mit gebratenen Birnen und übergebackenes Baguette
Der Salat :
Für 4 Personen : 1 Salat, 2 feste Birnen, 1 Zwiebel, 100g durchgewachsener Speck, 2 EL Öl, Salz, Pfeffer, 2,3 EL Rotweinessig, 3 EL Ölivenöl, 100g Gorgonzola, Nüsse.
1- Birnen achteln. Zwiebel schälen und schneiden. Den Speck würfeln.
2- 1 EL Öl in einer Pfanne erhitzen. Birnen darin von jeder Seite 1 Minute braten, salzen, pfeffern.
3- Zwiebel im restlichen Öl anschwitzen. Speck zugeben und braten. Das Fett abgiessen. Zwiebel und Speck in einer Schüssel mit Essig und Olivenöl mischen, salzen und pfeffern.
4 - Salat Blätter, Birnen, Käse und Nüsse hinfügen
Das Baguette :
150 g Kochschinken, 100 g Tomaten, 3 Becher Frischkäse mit Kräutern, 1 Ei, 1 TL Oregano, 1 grosses Baguette.
1- Schinken würfeln. Tomaten würfeln.
2- Frischkäse mit Ei und Oregano verrühren. Schinken und Tomaten untermischen.
3- Baguette der Länge nach aufschneiden. Die Zutaten auf den Hälften verteilen. 15/20 Minuten im vorgeheizten Backhofen überbacken.
Note: 2-
Der Salat war sehr heftig mit dem Gorgonzola :D
Dienstag, 17. Februar 2009
Montag, 16. Februar 2009
III - Die Sehenswürdigkeiten in der Bretagne
-Carnac mit seinen aufgerichteten Steinen

-La côte de granit rose, mit seinen rosa Felsen (es gibt nur 3 örter in der Welt die so sind: in China, in Corsika und in der Bretagne)

-L'Île d'Ouessant

- La presque-île de Crozon

Sonntag, 15. Februar 2009
III Die bretonische Tradition - Kultur

- Kig ha farz (Fleischtof mit Mehlkoss) : REZEPT

- Salzbutter : ist leider sehr schwer in Deutschland zu finden
-Coreff : erstes bretonischen Bier aus Morlaix, da wo ich in der Schule war.

MEHR BILDER



-Tri Yann : LA JUMENT DE MICHAO
-Matmatah : L'APOLOGIE (tiptop!)
- Les frères Morvan : GAVOTTE

- Yann Tiersen


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